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Néolithique : Les récipients

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Présentation


Une partie des vases en terre cuite découverts dans la maison 4 du secteur 6 ; fin du Néolithique Récent II (vers 4300 av. J.-C.). Les habitants de Dikili Tash utilisaient une large gamme de récipients, la plupart en argile, mais certains aussi en pierre — sans compter, évidemment, ceux qui étaient en matière périssable (bois, peau, vannerie) et qui n’ont pas été conservés. Avec eux ils répondaient à la majorité des besoins essentiels de leur vie quotidienne : stockage de denrées liquides ou solides à plus ou moins courte durée, préparation de la nourriture avec ou sans feu, consommation à l’échelle individuelle ou collective, etc. Ils remplissaient également des fonctions moins banales, comme le filtrage de différentes substances, l’éclairage, ou l’assainissement de l’air par la combustion d’aromates. Outre les vases en terre cuite, il y avait aussi des vases en terre crue et qui n’ont été conservés que lorsqu’ils ont cuit accidentellement : il s’agit de grandes jarres destinées au stockage des denrées dans les maisons.

« Biberon » à décor noir sur rouge, Néolithique Récent II (4600-4400 av. J.-C.).
Coupe à piédestal décorée au graphite ; maison 4 du secteur 6, fin du Néolithique Récent II (vers 4300 av. J.-C.). Comme le montrent les analyses de composition des pâtes céramiques (analyses pétrographiques ou chimiques), la plupart des vases en terre cuite étaient fabriqués localement, c’est-à-dire dans l’habitat même ou dans ses environs immédiats, même si on ne dispose d’aucune trace tangible de structures liées à la production céramique. En revanche, la fabrication locale des vases en pierre n’est pas démontrée : des marbres blancs et autres pierres calcaires sont abondantes dans la région, mais pour l’instant rien ne prouve qu’elles ont servi à façonner les vases trouvés dans l’habitat néolithique. Plusieurs indices suggèrent qu’il y avait un lien direct entre l’usage projeté des vases céramiques et leur fabrication (choix des matériaux, arrangement des volumes, traitement des surfaces, exécution et organisation d’un décor). Cela ne veut pas dire, toutefois, que le lien était univoque (une « recette » céramique = une fonction) ni qu’il était incontournable. De nombreux exemples de vases détournés de leur fonction présumée d’origine montrent que, comme dans toute société, les hommes néolithiques se servaient de leur vaisselle selon les besoins et les opportunités du moment. Pot caréné à col à décor peint ; Néolithique Récent I (vers 4900 av. J.-C.).
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Dernière mise à jour : 2/12/11

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