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Des cuillères en terre cuite (d’autres sont en os, en coquille, et sans doute en bois) sont présentes surtout dans les niveaux du Néolithique Récent II. De formes et de dimensions variables (de la petite cuillère à la louche ou à la puisette), elles auraient servi à transvaser des liquides ou de la farine, à mélanger des préparations, à consommer la nourriture. Leur manche se termine souvent par une tête humaine, que l’on peut aisément confondre avec celle d’une figurine. |
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Dans les niveaux de la même période, se rencontrent en tas des objets sphériques ou lenticulaires, à deux extrémités pointues. Les traces de feu et de frottement qu’ils portent fréquemment invitent à abandonner l’appellation traditionnelle de « balles de fronde » et à supposer qu’ils remplissaient une tout autre fonction, encore indéterminée.
Des tessons perforés et surtout des pesons de fuseau se rencontrent dans tous les niveaux du Néolithique. Ils paraissent associés au filage de la laine, mais peut-être aussi d’autres fibres (lin ?). Les pesons sont souvent décorés de simples entailles sur la circonférence ou de véritables motifs géométriques, dont les plus complexes ont pu être assimilés à une pré-écriture. Différents types de poids de métier à tisser apparaissent surtout au Néolithique Récent II. Ils portent des traces d’usure caractéristiques et forment souvent des groupes.
Enfin, on peut compter parmi les outillages, au sens large, les sceaux, objets richement décorés de d’incisions, munis d’un appendice de préhension. Ils auraient servi à apposer des motifs sur la peau (tatouages) ou sur des préparations culinaires (pains, galettes) ; mais il est peu probable qu’ils aient été utilisés pour décorer des céramiques, car leurs incisions ne semblent pas assez profondes pour un tel usage.
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