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Néolithique : L'alimentation et les pratiques culinaires
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Préparation de la nourriture
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Les aliments étaient consommés crus, avec ou sans préparation préalable (concassage, pétrissage, mélange avec d’autres ingrédients, fermentation), ou bien transformés par l’action du feu. Dans ce cas, les mets pouvaient être disposés directement dans le four, posés à plat sur la surface lisse de la sole préalablement chauffée (ex. pains, galettes), ou placés au-dessus des braises à l’aide d’une broche (grillades) ou par l’intermédiaire d’un récipient céramique (plats bouillis ou mijotés). La batterie des récipients de cuisson était déjà bien développée au Néolithique Récent et plusieurs indices suggèrent que les potiers choisissaient les matériaux et les formes adaptés à cet usage. Au Néolithique Récent I, deux types spécifiques de vases sont utilisés : les marmites tripodes, récipients ouverts munis de deux ou quatre anses, d’une capacité comprise entre 4 et 8 litres ; et les « plateaux », en réalité des grands plats peu profonds de 50-60 centimètres de diamètre, destinés probablement à une cuisson à sec.Plusieurs exemplaires en ont été trouvés dans les maisons de cette période, parfois en cours d’utilisation. Des récipients de formes plus ordinaires sont également utilisés, tel un pot biconique rempli d’orge (Hordeum vulgare), trouvé sur un foyer derrière le four d’une maison à côté d’une marmite tripode. La disparition des marmites et des plateaux durant la phase suivante (Néolithique Récent II) marque clairement un changement dans les pratiques alimentaires, qui n’est pas visible, pour l’instant, dans les autres indices matériels (architecture, restes botaniques ou fauniques). |
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Dernière mise à jour : 2/12/11 |
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