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Néolithique : L'alimentation et les pratiques culinaires
Récipients de consommation
D’après la morphologie des vases (ouverts-fermés, profonds-peu profonds, avec ou sans anses) et leur capacité, on distingue des vases destinés au service et à la consommation d’un type particulier de contenu (aliments solides ou liquides) ou à une échelle particulière (individuelle ou collective).
Mais il y a aussi une autre dimension, plus difficile à saisir, celle du contexte d’utilisation. On admet volontiers que les jattes ou assiettes les plus richement décorées, surtout sur la surface intérieure, seraient réservées aux grandes occasions plutôt qu’à un usage quotidien, mais la mesure de ce que pouvaient être ces « grandes occasions » nous échappe complètement — à Dikili Tash comme ailleurs. De même, on ignore quelle pouvait être la valeur sociale de certains bols ou tasses à surface unie mais superbement lustrée, portant parfois un décor cannelé assez élaboré mais extrêmement discret, caractéristique des niveaux du Néolithique Récent I. Certains ont supposé que ce genre de motifs pourraient en réalité « signer » des objets, mais cela est loin d’être confirmé. Une chose paraît certaine : la société néolithique fonctionnait déjà sur plusieurs niveaux (ordinaire, festif, valorisé, rituel ?) et la consommation des aliments et des boissons était l’un des cadres privilégiés d’expression de ces différences. |
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