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Les responsables des programmes

Louis Renaudin (1892-1969)

Louis Renaudin en 1920, devant le bâtiment principal de l’école française d’Athènes.

Ancien membre, puis secrétaire général de l’École française d’Athènes. Il a participé aux premières fouilles françaises à Malia en Crète et réalisé les premières fouilles à Dikili Tash. Plus tard, il a quitté l’archéologie pour faire carrière dans le monde de la finance.














Jean Deshayes (1924-1979)

J. Deshayes triant de la céramique (1969).

Ancien membre de l’École française d’Athènes et de l’Institut français d’archéologie à Beyrouth, professeur d’archéologie orientale à Lyon, puis à la Sorbonne (Université de Paris I). Spécialiste essentiellement de l’âge du Bronze, il a fouillé en Crète (Malia) et dans le Péloponnèse (Argos), mais aussi à Chypre et en Iran (Tureng Tepe). Avec ses recherches à Dikili Tash, il voulait surtout clarifier la position chronologique du Néolithique balkanique par rapport au Bronze Ancien égéo-anatolien (i.e. la civilisation de Troie I). Il fut l’un des premiers à utiliser les datations par le radiocarbone dans les Balkans.








Dimitrios R. Théocharis (1919-1978)

Ancien Directeur des Antiquités (Ephore) de Thessalie, puis professeur d’archéologie préhistorique à l’Université de Thessalonique. Spécialiste essentiellement du Néolithique, c’est l’un des « pères » de l’archéologie préhistorique en Grèce. Il a participé aux fouilles de Mycènes, Pylos, Brauron, et dirigé des fouilles préhistoriques sur de nombreux sites en Attique (Rafina, Néa Makri), en Eubée, dans les Sporades et en Thessalie (dont Sesklo). Il s’est intéressé à Dikili Tash, et à la Macédoine orientale en général, dans le but de mieux explorer les relations du Néolithique égéen avec les civilisations analogues de l’Anatolie et des Balkans et démontrer, comme il l’espérait, le caractère autochthone de celui-ci.

Haïdo Koukouli-Chryssanthaki (née en 1940)

Archéologue, puis Directrice pendant 25 ans (1975-2000) de l’Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques et du musée archéologique de Kavala. Elle a marqué la période par ses recherches, surtout dans le domaine de la préhistoire et protohistoire (fouilles de Kastri et Skala Sotiros sur l’île de Thasos, fouille de Promachon-Topolnitsa sur la frontière gréco-bulgare, recherches sur les mines de Macédoine orientale), mais aussi sur quelques grands sites classiques et hellénistiques (Amphipolis, Philippes, Abdère). Son nom est lié à Dikili Tash, où elle effectue des recherches depuis 1961. Sa décision, en 1989, d’ouvrir un grand secteur sur le flanc Est du tell a permis de mettre au jour l’un des ensembles les mieux conservés d’habitations néolithiques.

René Treuil (né en 1940)

R. Treuil en septembre 1987. Ancien membre de l’École française d’Athènes, professeur de protohistoire égéenne à l’Université de Paris I (jusqu’en 2003). Élève et successeur de J. Deshayes, il a travaillé aussi à Malia en Crète (Quartier Mu, Sondages Sud-Ouest). Outre ses travaux de terrain, il a écrit lui-même ou coordonné de nombreux ouvrages de synthèse et méthodologiques. Il fut l’un des premiers à animer des recherches véritablement pluridisciplinaires sur un chantier préhistorique en Grèce du Nord.












Pascal Darcque (né en 1953)

Ancien membre, puis Secrétaire général de l’École française d’Athènes (1990-1995). Chercheur au CNRS depuis 1985, il est actuellement Directeur de recherche à l’UMR 7041 à Nanterre (Archéologies et sciences de l’Antiquité). Spécialiste essentiellement de l’âge du Bronze, il a travaillé également en Syrie (Bassit) et à Malia, en Crète. Il a écrit lui-même ou coordonné, souvent avec R. Treuil, de nombreux ouvrages méthodologiques et de synthèse.

Dimitra Malamidou (Née en 1964)

Archéologue au Ministère grec de la Culture (18e Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques de Kavala). « Enfant » de Dikili Tash, où elle travaille depuis 1987, elle a également participé à ou dirigé elle-même des fouilles sur plusieurs autres sites protohistoriques et antiques de la région : Liménaria et Skala Sotiros à Thasos, Kryonéri, Amphipolis... Spécialiste de céramique, elle s’intéresse également aux questions d’architecture et d’habitat, aussi bien au Néolithique qu’à l’âge du Bronze.

Zoï Tsirtsoni (née en 1968)

Ancien membre de l’École française d’Athènes, elle est chercheur au CNRS depuis 2004, d’abord à l’UMR 5138 de Lyon (Archéométrie et Archéologie)» , puis à l’UMR 7041 (Archéologie et Sciences de l’Antiquité) de Nanterre. « Enfant » de Dikili Tash, où elle travaille depuis 1989, elle s’est surtout spécialisée dans l’étude des céramiques néolithiques. Depuis quelques années elle s’intéresse aux problèmes du peuplement de la Grèce et des Balkans à la transition du Néolithique à l’âge de Bronze.

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Dernière mise à jour : 26/01/12

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